dimanche 12 décembre 2010

Merci

Touchant, inattendu... une vraie contrainte pour écrire,
Merci les neuf doigts

Au n°27 de la rue de la Convention (15ème), habitait...



L'imprimerie nationale, de 1921 à 2006
puis maintenant le ministère des affaires étrangères et européennes,
Cette grande machine que l'Etat, la plus grande entreprise de France, n'est ce pas?
Alors ce numéro 27 que dit il finalement?
Une grande leçon, qu'avec le numéro 27, on peut tout faire, tous les chevaux sont bons, suffit de parier, 27 c'est le confort de n'être ni 20 ni 30, ni complètement créatif, ni complètement technocrate, c'est un bon chiffre, plein d'avenir, et puis après 27, il y en a un bon paquet de bons numéros, 28 par exemple c'est pas non plus, ne parlons de 30, mais 34, ca sonne pas mal, non?
J'arrête là mon tour des numéros 27, parce que maintenant je regarde différemment les rues de Paris, toujours la tête en l'air à chercher le numéro 27... en fait tout ca c'était pour te dire, sans prétention, qu'en regardant un numéro voire toutes choses avec attention, on lui donne du vrai contenu, un sens...
aussi ce blog est à toi... fais en ce que tu veux!
a toi,

Au 27 rue Saint Guillaume (7ème), habitaient...


Les étudiants de Sciences-Po, les nouveaux et les anciens...
René Remond, ce grand homme au manteau vert, pourfendeur de liberté
La péniche où les anciens ou les nouveaux étudiants débattent, discutent... grouillent
Le renard et le lion, la ruse et la force,

Le n°27 vous avez dit, on commence à se demander : la ruse prend elle le pas sur la créativité?

Au 27 quai Branly (7ème), habitait...


Chirac, ou l'égo de Nouvelle, à choisir, mais sinon les arts premiers.... je te rassure ils n'habitent pas là mais là d'où ils viennent, il s'agit ici d'une belle vitrine, où des parisiens enfermés dans leurs petites boîtes noires se donnent du contenu, s'évadent, prennent du recul et en apprennent sur les autres... bref ce bel endroit tout voisin de chez toi est du 27...
On commence à le comprendre le 27 c'est finalement un nombre de pluralité, mais un trait commun la créativité pour l'instant...

Au 27 rue du Faubourg Poissonnière (10ème), habitait...


Chopin quand il est arrivé à Paris de sa chère Pologne :

"Je suis arrivé sans trop de peine mais à grands frais. Je suis content de ce que j’ai trouvé en ville : les premiers musiciens et le premier Opéra du monde. Je connais Rossini, Cherubini, Paër etc. Sans doute resterai-je à Paris plus longtemps que prévu, non que j’y sois tellement bien mais parce qu’il est possible que, peu à peu, je parvienne à l’être (…). Le nombre de Polonais présents ici est inimaginable (…).

Je ne t’ai encore rien dit de l’impression qu’a produite sur moi cette grande ville, aprèsStuttgart et Strasbourg. On y trouve le plus grand luxe et la plus grande saleté, la plus grandevertu et le plus grand vice à la fois. À tous les pas, des affiches relatives aux maladies vén… [sic] – du bruit, du vacarme, du fracas, de la boue plus qu’il n’est possible de l’imaginer. On disparaît bien commodément dans ce paradis : personne ne s’informe du genre de vie qu’on y mène.

On peut sortir en plein hiver vêtu de guenilles et fréquenter la plus haute société. Un jour, pour 32 sous, tu fais le repas le plus copieux dans un restaurant éclairé au gaz couvert de glaces et de dorures ; le lendemain, tu déjeunes dans un autre où l’on te sert la portion d’un oiseau tout en te faisant payer trois fois plus cher. Je l’ai appris à mes dépens au début (…). Tu ne pourrais croire combien mon logement est joli. J’habite boulevard Poissonnière, n° 27, au cinquième étage. J’ai une petite chambre au délicieux mobilier d’acajou avec un balcondonnant sur les boulevards d’où je découvre Paris de Montmartre au Panthéon et, tout au long, ce beau monde. Bien des gens m’envient cette vue mais personne mon escalier (…). Je suis fort lié avec Kalkbrenner, le premier pianiste d’Europe. C’est le seul dont je ne sois pas digne de dénouer le cordon de la sandale. Les Herz et compagnie sont, je te l’assure, de simples fanfarons : jamais ils ne joueront mieux (…)."


Au 27 boulevard Saint Germain (5ème), habitaient




Les grands ducs de l'époque Haussmanienne...
Regarder le bas par le haut, une architecture qui marque une époque de changement de la société
On retrouve cela quai de la tournelle... finalement le 27 c'est un numéro d'artistes, de créateurs, mais aussi il faut le croire de personnes qui regardent le monde avec de la hauteur
Pas une théorie de droite, le 27 c'est ce qu'on veut en faire de toutes les façons, bref continuons,

Au 27 rue de Fleurus (6ème) habitait...


Gertrude Stein et son frère Leo. Leur maison est devenue un des salons les plus réputés de peinture de la fin du 19ème et début 20ème siècle. Grands collectionneurs et intellectuels, les murs de leur humble demeure étaient recouverts entièrement de tableaux de Picasso, Renoir, Gauguin et de Cezanne.
Le "27" était devenu à l'époque un sanctuaire pour les artistes et écrivains parisiens... le samedi soir le lieu bouillonnait de création et de créativité!



Au 27 de la rue... habitait...

C'est un passage que tu as lu et relu, il fallait bien lui faire une dédicace.
Malheureusement et heureusement M. Piekielny n'habitait au n°27 de la rue Grande Pohulanka, mais au n°16... lui n'était pas un grand homme, peut être que si dans sa vision au travers de Romain Gary, je ne sais pas.

Continuons, donc au n°27 des rues de Paris habitaient, et habitent des illustres, des inconnus, voire des illustres inconnus,

Un tour d'aperçu...

Pourquoi le numéro 27 ?

J'ai peur du "numero 27", je n'ai pas envie d'avoir 27...
Pourtant numéro 27 est un nombre bien particulier, plein de charme
Pour preuve, il a été le lieu de vie, d'expression, d'incarnation de nombre personnes...
En fait 27 est bien taillé pour toi, taillé pour ta vie du moment...Déroulement d'explication

Je ne te souhaiterais donc pas un joyeux anniversaire mais un joyeux numéro 27
Et puis un blog comme cadeau d'anniversaire, c'est comme une lettre ouverte qu'il te reste à écrire, ca commence par 27 mais ca peut finir bien plus loin...

Ivre d'imagination, libre d'imaginaire,

Avec tout mon amour,

PB