sont les actions spécifiques des fluides,
mais ce sont également les conditions nécessaires
à la lecture tactile du milieu.
sur le modèle de la peau qui protège et délimite l'individu,
se sont créées d'autres frontières, d'autres limites, d'autres peaux,
s'est crée le transformisme de l'homme.
La capacité de s'identifier ou de se faire identifier
dans les formes et dans les objets qui nous entourent
est une raison d'être l'oeuvre d'art.
L'oeuvre d'art est capable d'identifier,
de renfermer les valeurs d'un individu
et indirectement de la société à laquelle l'individu appartient,
La culture d'un peuple est une peau.
Entrer dans la peau d'un autre; entrer chez autrui,
dans un immeuble, une architecture,
c'est s'identifier et prendre part à la culture,
à la société qui l'a construite.
Guiseppe Penone 1971
"Toucher, comprendre une forme, un objet, c’est comme si on le couvrait d’empreintes" pour penone. Peut-être un indice pour comprendre son art povera, qui se veut pourtant foncièrement nomade, proprement insaisissable. Mais les empreintes ne volent pas l'identité de son art, qui est d'ailleurs plus construction que résultat. Comme "entrer dans la peau de l'autre, c'est s'identifier et prendre part à la culture,
RépondreSupprimerà la société qui l'a construite", mais ce n'est pas la façonner, ni l'altérer. Juste la comprendre pour lui laisser toute sa liberté de création